Ce dimanche 26 juillet 2020 a été l’occasion de replonger dans les profondeurs d’un héritage ancestral, dont Zohra Lajnef a porté les couleurs sublimes.
En présence d’un public réduit, étant donné le protocole sanitaire strict imposé par la direction du festival, l’artiste Zahra Lajnef, portant un bel habit traditionnel revisité, a offert aux festivaliers une escapade musicale envoûtante.
Avant l’entrée sur scène de la star du spectacle, la troupe, dirigée par le guitariste Ahmed Ben Hsan, a joué « Wahran ». Par la suite, Zohra Lajnef a interprété la chanson « Hamma W ya Lili » qui a donné son nom au spectacle.
Nous citerons également « « Chama », « Sagouh Rehal », « La Mel Yjina » ou encore « Lin Tah ellil »; des chansons qui mettent à l’honneur des styles et des rythmes différents, reflètant ainsi la polyvalence et la diversité du répertoire de cette ambassadrice du folklore tuniso-maghrébin.
Bien plus qu’une interprète qui s’illustre dans le style folklorique et traditionnel, Zohra Lajnef est porteuse d’une mémoire vivante qu’elle veut protéger contre l’emprise de l’oubli. Elle est constamment dans la recherche de ces perles enfouies de notre patrimoine inépuisable pour nous rappeler qu’il est une hymne à la diversité et à la pluralité.